FAQ :
Ici je vais répondre aux questions qu’on m’a souvent posé,
et celles que vous ne vous posez pas forcément mais vu que j’aime bien parler
je vais y répondre quand même ! Si vous en avez une ou plusieurs
(mais pas genre ‘il est de quelle couleur ton pyjama ?) n’hésitez pas ! J
La question n°1 est la question par excellence :
Comment tu es partie (en avion obviously) ?
Il y a déjà quelques temps de ça que je voulais partir
(comment je parle bien, je m’émeut moi même) aux Etats Unis d’Amérique pour un
an. Mon frère Seb, ce héros, était parti quand il était jeune (donc dans les
années 50) 3 mois au Canada, et l’idée me trottait dans la tête (comme dirais
Jennifer ‘j’ai dans la tête des chevaux lancé au triple galop. (Ces paroles n’ont
aucun sens sérieux)) mais ce qu’il m’avait dit, et m’a toujours dit c’est :
PARS 1 AN.(suite à ce conseil, mes parents l'ont déshérité) A la suite de ça, la sœur de ma belle-sœur Camille, qui se nomme
Hélène est partie un an aux Etats Unis et je me suis dit : c’est ce que je
veux faire. J’hésitais : partir entre ma première et ma terminale ou après
ma terminale. J’ai opté pour après la terminale, car je voulais tout finir
avant, et surtout pouvoir avoir ma terminale avec mes amis. Et donc, à la fin
de mon année de première, j’ai regardé les organismes qui proposaient ce voyage
et finalement j’ai opté pour le même qu’Hélène (si vous avez suivi, c’est la sœur
de Camille) : PIE. (Je vous met le lien du site, oui je fais de la pub,
mais c’est vraiment un super organisme alors voilà) [http://www.piefrance.com/]. Et de là la
machine est lancée. Je me suis inscrite au mois de Septembre de ma Terminale J
La question 2 : Comment ça se passe pour préparer le
voyage ?
PIE se charge de tout. J’ai rempli mon dossier, eu un
entretien, et j’ai appris que j’étais acceptée dans le programme (dans l’entretien
il vérifie ta motivation, ils parlent aussi avec tes parents, et vérifient ton
niveau d’Anglais). A la suite de quoi j’ai du remplir 4000 papiers plus
rapidement que l’administration Française. Ce qui n’est pas bien compliqué
avouons le gaiment (France, je t’aime). J’ai écris une lettre en Anglais et
fait un montage photo et hop, tout ça est posté sur le site partenaire aux
Etats Unis de PIE (ASSE qui me gère ici) et on a plus qu’à attendre une
famille. J’ai eu de la chance car la mienne est arrivée très vite (3 Mars, ce
qui est très tôt dans ce genre de programme) et j’ai pu donc bien parler avec
eux ! En Mai j’ai eu un stage de préparation à Paris, avec tout ceux qui
partent, et c’était un très bon week end J
On a eu des jeux, des talents shows, et des réunions d’explications pour tous
ce qu’on peut affronter ici. J’ai passé mon bac tranquillement car j’avais une
famille (et j’avais pas besoin de me préoccuper de post bac ce qui est un peu
un cadeau de Noël en avance car ce truc C’EST UN ENFER). J’ai eu mon bac (c’est
la condition si on choisit de partir après la terminale) et j’ai reçu mes
papiers pour faire mon visa et blabla J
Après il faut se préparer mentalement, culturellement et tout personnellement J J’ai commencé à lire
il y a un an et demi en Anglais pour m’adapter (ce qui est d’une grande aide).
La Question 3 : Est ce que c’est difficile ?
FFICILE !!!! (Stefan, Baptiste, Thomas, vous êtes fiers
de moi j’espère ?) Honnêtement, je vais avoir une réponse bateau :
oui et non. Prendre la décision demande de la réflexion, car il faut se
connaître un minimum. Et puis on se pose une tonne de questions (déjà que j’avais
du mal à répondre à maman quand elle me demandait ce que je voulais manger
alors là…) : comment ça va être, est-ce que je suis assez forte pour le
faire, est-ce que la famille va m’aimer, comment je vais vivre l’éloignement,
est-ce que je vais me faire des amis…
Franchement, je vais pas vous mentir. Après avoir eu ma famille tout est
devenu plus réel. Il y a des jours où je me levais et je me disais :
bientôoooot je suis trop pressée ; et puis il y avait les jours où je me
levais et je m’insultais de tous les noms en me disant que j’avais pris la pire
décision de ma vie (encore pire que quand j’avais décidé de me faire une
permanente POUR LA TROISIEME FOIS ALORS QUE JE SAVAIS TRES BIEN CE QUE CELA
DONNERAIT, donc c’est pour dire). Et puis il y a les 2 semaines avant le départ
qui sont un étrange mélange de tout ; quand on dit au revoir aux amis on
se demande vraiment ce qu’on est en train de faire. La dernière soirée en
famille, tout, on se dit ‘c’est la dernière fois en dix mois’, et c’est pas
facile. On se rend vraiment compte le premier jour je pense de ce qui se passe.
Alors oui, il y a des moments où c’est difficile. Où les câlins de ma maman me manquent,
où les Lundi toute seule avec mon Papa me manquent, les fous rires en famille, les
dessins animés avec Raphaël, les Lundi soir où j’appelais ma grand mère, les
réunions d’aumôneries, les sorties cinés, le lycée (si vous êtes encore à Saint
Jo, croyais moi je sais, vous vous dites que c’est horrible et tout le Blabla,
mais vous verrez, ces années lycées seront les meilleures années de votre
jeunesse. Je le sais)… Et toutes les
choses du quotidien, les journées au lycée, les récréations passées à être
débiles, les cours de philo où on parlait de notre avenir, tout ça me manque.
Et je me demande ce que je fous là, et je me dis que j’ai fais une erreur. Mais
le truc bien c’est que ma famille d’accueil est géniale et que si je ne vais
pas bien, je peux parler de la France avec eux, où skypper avec ma famille,
parler avec mes amis. PIE nous a dit ‘il ne faut pas trop parler avec la France’.
J’ai toujours été super proche de ma famille et de mes amis, et je ne compte
pas changer ça, que je sois à 6500 kms ou à 2m, vous faites partis de mon
expérience autant que mes amis et ma famille américaine, alors oui je parle
tous les jours avec ma famille, un message par ci par là, mais je n’en oublie
pas pour autant ma famille d’accueil avec qui je passe beaucoup de temps, je ne
me renferme pas sur la France. Il me manque un tas de choses que je n’ai qu’en France,
mais j’ai trouvé ici des trucs que je n’aurais qu’aux Etats Unis. Il faut juste
savoir faire la part des choses. J’adore être ici, avec tout ce que cela
implique. Ce qui est bien avec ce voyage, c’est que j’apprend à me rendre compte de la chance que j’avais et
que j’ai toujours d’avoir ma famille et mes amis en France. Parce que on sort
du quotidien, où c’était devenu normal. Et ce qui est bien, c’est que ‘partir c’est
apprendre à revenir’ . Et j’apprends à me connaître, où sont mes limites, ce
que je peux faire, ce que j’ai au fond de moi pour tenir. Tous mes profs ici m’ont
dit que j’étais très ‘brave (ce qui veut dire courageuse, pas comme dans ‘elle
est bien brave (Claire ;))) de faire ce que je faisais. Et je me suis
toujours dit que non, je n’étais pas courageuse, ni rien de ça. Finalement je
me rends compte que si, quand même un peu. Parce qu’il faut du courage pour
partir et laisser tout ce qu’on aime derrière nous, partir vers l’inconnu le
plus grand. Alors oui c’est difficile, mais ça en vaut la peine. Et comme
dirait ma citation préférée ‘Je ne te dis pas que cela va être facile, je te dis
que ça va en valoir la peine’
La question 4 : Qu’est ce qui te manque le plus ?
Ma famille, mes amis et LE PAIN OH MON DIEU POURQUOI ILS ONT
PAS DE PAIN ICI SERIEUX NON MAIS SERIEUSEMENT JE VEUX UNE BAGUETTE. Et les escargots haha ! ET LE GRUYERE AU MON DIEU JE MANGEAIS UN PAQUET DE GRUYERE PAR SEMAINE ET LA QUE NENNI. Et
Joséphine Ange Gardien aussi. Et Famille d’accueil (Apo, tu sais toi cette douleur ;)) Ah oui et aussi ILS NE COMPRENNENT PAS LE SARCASME ICI AU SECOURS. Ca me manque de pas pouvoir être sarcastique !
La question 5 : Il est de quelle couleur ton pyjama ?
Fallait que je fasse la blague
Et bien mon haut et un débardeur que Marine m’a fait avec Un
bisounours bleu dessus (et une tâche de chocolat que je n’arrive pas à faire
partir, même avec Cilit Bang (je sais pas comment on écrit ce truc sérieux)
donc si vous savez dites le moi) et mon bas de pyjama est un pantalon gris avec
des gros cœurs bordeaux dessus, et parfois un pantalon bleu avec des petites
étoiles blanches. Voilà Voilà.
Je vous met une photo car vraiment, c'est beau un peu :') |
La question 6 : Pourquoi ce titre de blog ?
To infinity and beyond signifie ‘Vers l’infini et l’haut de
là ‘, la célèbre phrase de buzz l’éclair. Je suis une grosse fan de Toy
Story depuis que je suis petite (Maman peut en témoigner, je connais tous les
dessins animés par cœur, et quand le trois est sorti j’ai pleuré à la fin du
film) et j’ai toujours adoré cette phrase, surtout en Anglais. Elle à toujours
était une phrase pour dire que je devais me dépasser, que je pouvais le faire,
aller dans l’infini et que si je me donnais les moyens, je pouvais aller encore
plus plus. Et aussi parce que j’aime beaucoup Toy Story. Et j’ai rencontré Buzz
l’éclair à Disney en Janvier, alors voilà. Le ‘the atlantic’ (ce qui signifie l’Atlantique,
car petit cours de Géo, la France et les USA sont séparés par l’atlantique (Et
ouais j’ai eu 19 au bac d’HG, alors je le sais su²) et donc je vais vers l’infini
et au delà de l’Atlantique, car c’était mon rêve à moi, ce qui poussait à me
surpasser (mon autre rêve c’est d’aller à Poudlard, mais bon, aller aux Etats
Unis c’est cool aussi ) Et je dois rendre à César ce qui appartient à la
grenouille qu’a volé un œuf (je me souviens pas très bien de la citation originale), c’est Sixtine
qui m’a donné l’idée de ‘the atlantic’. Merci Sixtine !
J'AI RENCONTRE BUZZ L'ECLAIR, Le vrai, celui qui joue dans le film itout, sisi je vous jure. |
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