Hello :)
Je n’avais pas trop de prévu de faire d’articles comme ca, 8 jours avant le prochain (d’ailleurs pourquoi pour mes 6 mois je n’ai pas de date pour les fêter ?! FORCEMENT CA TOMBE AU MOIS DE FEVRIER et je fais comment moi hein ? D’ailleurs pourquoi Février il est plus court (je l’ai appris en SVT un jour mais je m’en rappelle plus très bien et j’ai envie de tout trouver injuste) genre il a fait quoi au Dieu des Mois pour avoir que 28 jours ? T’façon c’est la faute de Georges Washington encore.)
Bref, vous aurez l’article le 28 Février, car après c’est le mois de Mars (ouais je sais je suis trop intelligente pour mon propre cerveau) et je vous dis rien de ce que j’ai fait de Février sinon ca spoilerait l’article et vous auriez moins a lire (et comme vous avez fixe vos 30 minutes a perdre par mois sur mon article (a la place de video de chatons sur Youtube, je suis flattée)je voudrais pas que vous ayez 3 minutes a rien faire (ou peut être que vous prendriez le temps de commenter ? Non je ne sais pas moi je dis ca je dis CA JE NE DIS PAS RIEN JE DIS COMMENTEZ OH MON DIEU JE VEUX SAVOIR CE QUE VOUS PENSEZ)
Bref, comment le titre l’indique pas (encore une fois), cet article surprise est pour vous parler d’un truc génial et joyeux : un mauvais jour pour un étudiant d’échange. On a tous des mauvais jours, ca c’est vrai. Y’en a qu'en on plus que d’autres, ca c’est vrai aussi. Et je ne dis pas que ceux des étudiants d’échanges sont pires, parce que ca ce n’est pas vrai, mais ils sont quand même super relou. Un mauvais jour finit toujours par un petit coup de Homesickness (mais pas vraiment Homesick comme je vous l’ai explique un jour Il y a longtemps, a ce magnifique période ou je faisais des articles de milieu de mois (je tiens a rappeler que j’en avais fait un pour Février mais que MON ORDI A BEUGUE QUE J’AI PERDU 5000 MOTS ET QUE J’AI PAS PLEURE PARCE QUE JE SUIS FORTE (mordu mon oreiller peut être, le monde ne saura jamais)
Voilà, si je veux rire je regarde ça. Ca ne sera jamais pas drôle. |
Comment commence une journée pourrie ? 6h du matin (l’année dernière j’aurais
dit que des qu’une journée commence a 6h elle va être pourrie mais on fait des
concessions moi et mon sommeil) ton réveil ne sonne pas, et tu te réveilles 10
minutes en retard,(car ton
horloge interne cette sauveuse se réveille quand même) avec ton oreille encore bouchée et tu as 8 minutes pour
te préparer (oui d’habitude j’ai 18 minutes, j’ai pas besoin de me maquiller et
je prends ma douche le soir (des fois que ca vous intéresse) maximum et manger
un truc et mettre tes chaussures, et partir a l’arrêt de bus. Et tu trouves pas
ta deuxième chaussure, tu abandonnes l’idée d’un petit dej et de bonnes
tartines de Nutella et tu chopes le premier fruit que tu trouves dans la
paniette et tu files (car ton gentil papa d’accueil c’est pas réveille donc tu
marches, alors que les 33cms de neige sont encore présents un peu partout). Tu
te rends compte que tu as oublie ton portable donc tu retournes dans ta maison,
car même si tu peux vivre sans portable tu dois être joignable par tout l’équipe
de ta vie, et tu cours, sur la route qui glisse pour pas rater ton bus. Le bus
qui est bien sur en avance ce jour la, parce que sinon c’est pas drôle. Et o
joie, 2 mètres avant ton arrêt tu te ramasses la gueule sur une plaque de
verglas que t’as pas vu et ton corps (surtout tes fesses en fait) proteste très
lourdement.
Voilà le monsieur fait ce que j'aurais du faire |
Puis finalement, tu rentres dans le bus toute mouillée et tu
trouves une place tu t’assois et tu te dis, ca peut pas être pire. Tu sors donc
le fruit que tu as pris au hasard sans regarder ce que c’était et tu te rends
compte que c’est un citron. Et la tu te dis que contrairement a toi maintenant,
Dieu a vachement de l’humour, et t’essaies de comprendre pourquoi ca tombe sur
toi aujourd’hui alors que t’as toujours été une gentille fille (enfin Presque
mais bon Dieu il a pas fait que des trucs cools non plus, genre les Maths et
les pigeons hein, et aussi les citrons) et que franchement en 30 minutes ca
fait un peu beaucoup pour démarrer la journée. Alors tu positives et tu te dis
“j’irai acheter un truc au distributeur en arrivant” et tu décides de sortir
ton argent pour y aller direct et tut e rends compte en fouillant partout que
ton porte monnaie est sur ta table de nuit, la ou tu l’a pose hier soir après être
revenue d’acheter des timbres. Et tu dis que franchement la, c’est du foutage
de gueule et qu’il faudrait gentiment arrêter de te prendre pour une conne.
Mais bien sûr; dans la vie on n’a pas tout ce qu'on veut, parce que sinon c'est
pas drôle.
Et puis tu commences les cours et tu dois faire une présentation devant toute la classe, sauf que ce jour là, t’arrives vraiment pas à parler Anglais, parce que ça va pas, parce que t’es énervée, et ça te frustre et t’oublies des mots que t’as appris en sixième, parce que ton cerveau est chiant. Puis t’as un contrôle surprise de Maths, et même si tu sais que si tu l’avais su t’aurais pas révisé, tu joues quand même la mauvaise fois et tu te dis que c’est injuste. Puis le stylo que t’avais acheté à Paris avant de partir, le noir avec qui tu écris tout à plus d’encre et ça te brise un peu le cœur et ça te soule beaucoup, et tu tombes dans les escaliers parce que tu regardais pas autour de toi, et tu te dis que franchement là, c’est bon. Puis tu te rends compte que t’as oublié ton classeur d’Anglais à la maison et que donc le devoir que tu devrais rendre aujourd’hui est à côté de ton porte monnaie, sûrement.
Ca décrit un peu ma journée en fait. Sauf que je suis pas chauve. |
Et puis ton prend ton bus de retour à la maison et rien ne se passe, alors tu te dis que peut être c'est bon Dieu en a eu marre de jouer aux Sims avec toi et que ca va se calmer un peu. Sauf que en ce moment Dieu il doit être vachement frustré ou juste essayer une nouvelle carrière parce que non Marine, il est 14h donc c'est pas finit. Tu marches tranquillement et tu fais tomber sur les marches du porche le papier que tu as dans les mains et à ce moment précis tombe sur ta tête la neige du toit. Tu ouvres la porte en pestant en Français (tu t'octroies donc le droit a plusieurs gros mots parce que putain ta journée c'est vidéo gag spéciale édition) et ta maman d'accueil te sens un peu frustrée dans ta voix donc vient voir ce qu'il passe et se tape un fou rire de 5 minutes quand tu lui explique pourquoi tu as de la neige dans les cheveux.
Mon retour de cours |
La frustration
grandit en toi et comme tu n'as pas mangé depuis hier soir et que tu sais que
la nourriture te calme tu te prépares un sandwich Nutella. Et quand tu ouvres
le placard tu te rends compte que tu as oublié de dire à ta hm d'en racheter,
que le pot est vide et comme tu es la seule à en manger, c'est de ta faute. Tu
commences sérieusement à remettre en cause si ce n'est ton existence sur terre,
ta décision de te lever ce matin. Mais rien ne t'arrêtes et après avoir mangé
un bol de céréales (où tu as rajouté des pépites de chocolat parce que
franchement là tu peux pas faire autrement) tu décides de te mettre un peu dans
ta chambre et te reposer parce que pour une journée de merde c'en est une.
Ce que j'aurais du faire le matin même |
Tu y arrives tant bien que mal et tu t’occupes l’esprit en
écrivant. Tu manges, tu vides le lave vaisselle et par miracle tu ne fais rien
de bien méchant. Et puis tu décides de prendre ta douche. Et tu tournes le
robinet et l’eau est froide et veut pas se réchauffer. Et tu te dis que là c’est
le pompon. Tu vas voir ta maman d’accueil, et elle t’explique que tes petits
frères et sœurs ont joué quand ils prenaient leurs douches et ont vidé à eux
deux le réservoir d’eau chaude et que donc tu dois attendre une heure pour
avoir de l’eau chaude, le soir où tu dois te laver les cheveux. Tu trouves méchamment
du réconfort de savoir que de ce fait ils ont punis dans leur chambre, mais
quand même c’est une journée de merde qui continue.3
Voilà voilà |
Quand tu es enfin dans ta chambre, tu essaies tant bien que mal de repousser certaines pensées mais tu sais que tu ne peux pas t'en empêcher et tu les laisse arriver en sachant très bien que ca craint un peu (en même temps la moitie de mea pensées sont des trucs très cons). Et la toute seule dans ton lit, après une journée qui te fait te demander si tu n'es pas dans the Truman show car tant de pas de chance le même jour ca peut être que un scenario, tu laisses juste la fatigue te surpasser, t'envelopper. T’es pas fatiguée parce que la veille tu t'es couché tôt, mais juste fatiguée d'être là, si loin, loin des gens avec qui tu en aurais rigolé, et puis tu te sens fatiguée de te sentir coupable de te sentir fatiguée, parce que merde, t'es aux états unis, tu es la ou tu voulais être, et il y en a qui ont pire que toi. Et tu te sens coupable de te plaindre dans ta tête comme ca, et puis tu te sens fatiguée d'être là, fatiguée de t'adapter à tout mais que rien s'adapte à toi, fatiguée de manger qu'un plat principal et pas de fromage ou d'entrée, fatiguée qu'a chaque fois que tu cuisine des plats Français ils n'ont pas le même gout que celui que tu en manges en France. Fatiguée de devoir calculer la différence d'heure pour pouvoir parler aux gens, fatiguée de devoir dire que tout va bien parce que tu veux pas passer pour une petite fille en caprice et fatiguée de toi même car tu sais que tes amis ne te jugerait pas. Et puis quand ca commence ca finit plus, et t'es juste fatiguée, fatiguée de tant donner de toi alors que t'as l'impression de rien recevoir. T'es fatiguée d'être l'étrangère, fatiguée de la froideur Américaine qui font que t'as eu 2 câlins en 170 jours, et voila t'es fatiguée. Et puis tu lèves la tête et tu tombes face a face avec tes photos de France, et ton putain d'Ipod se met à jouer Puisque tu pars de JJG et t'hésites entre exploser de rire et pleurer parce que vraiment c'est du foutage de gueule a ce point la. Et tu as ton toi Français avec tes amis, ta famille, ta vie Française qui te manque, et tu vois toutes ces photos qui te rappellent un souvenir, un moment. Et tu es fatiguée, c’est tout, c’est comme ça, et tu peux rien y faire. T’essaies tant bien que mal de penser à autre chose, mais t’y arrives pas, c’est plus fort que toi, et les gens, ta vie Française te manque tellement que ça te sers le cœur physiquement et tu veux juste passer une journée comme avant. Et tu meurs de jalousie quand tu vois tes amis avec d’autres amis, et ta famille ensemble. Et tu sais que c’est pas juste du tout de penser ça, car il y avait des moments chiants en France aussi, mais ici tu peux pas faire de câlin à ta maman, demander à ton Papa de te faire une omelette, aller voir un film avec ta meilleure amie, te coucher dans ton lit, dans ta chambre entourée de toute ta vie. Et même si ta famille d’accueil est là, que ta hm a vu que ça allait pas et est venu te parler et te faire rire, tu veux juste que les 120 jours qui te séparent de ton retour passent et que tu sois là, à Paris, en France, et ne plus parler à un écran mais à quelque chose de réel.
Parfois j’oublie que j’ai que 17 ans (et 50 semaines) et que
ca demande du courage de faire ça. J’ai jamais voulu le dire avant, mais oui je
suis courageuse. En disant ça, je pensais que je me la pétais, où que je me
prenais pour ce que je n’étais pas, mais non. Je suis courageuse. Pas autant
que beaucoup de gens dans le monde en ce moment même qui font face à des choses
bien pire, mais je suis courageuse à mon petit niveau. J’ai décidé de partir,
et je savais ce qui m’attendait, je savais que j’allais être séparée pendant
291 jours de tout ce que j’aime, tout ceux que j’aime. Je savais ce que je
faisais, je ne savais pas le résultat, et pourtant je suis partie, sans
regretter mon choix. Et tous les jours je me lève, et je profite de mes choix,
je me rends compte que parfois, pour avoir quelque chose que l’on veut
vraiment, il faut renoncer à ce qu’on aime le plus, même si c’est pour un
instant. Et tous les jours, même ces jours où j’aimerais bien être en famille
pour un anniversaire, ou avec des amis parce que tel film est sorti, où je suis
juste fatiguée, je me lève et j’avance. Et peu importe le nombre de fois où je
tombe, je me relève et j’avance. Et c’est un petit bout de courage. Le courage
d’y aller quand même. Ca m’a pris du
temps d’accepter que tout n’est pas parfait, et que ce rêve c’est avant tout
une réalité.
Et puis je suis je me rends compte que je ne suis pas la
seule à avoir donné quelque chose dans cette histoire. Papa et Maman ont
renoncé à pouvoir me voir régulièrement, à avoir leur fille avec eux et à me
savoir en sécurité tout le temps pour que je puisse réaliser MON rêve. Seb,
Julien, Charlène, Camille ont renoncé à m’avoir dans les pattes, à m’embêter,
et à me voir régulièrement pour que je puisse réaliser MON rêve. Raphaël et
Eline, même si ils ne le comprennent pas totalement, ont renoncé à m’avoir,
Raphaël à du renoncer à m’appeler parfois comme ça juste pour me dire qu’il
avait vu un truc, où à danser avec moi, pour que je puisse réaliser MON rêve.
Mes meilleurs amis et mes amis ont renoncé à m’avoir avec eux, à pouvoir passer
du temps avec moi, à avoir des nouvelles régulièrement pour que je réalise MON
rêve, mes grands parents ont renoncé à me voir pour les vacances, à me parler
au téléphone pour que je réalise MON rêve, ma marraine a renoncé à avoir de mes
nouvelles plus régulièrement pour réaliser MON rêve, mes familles adoptives ont renoncé à me voir
pour que je réalise MON rêve. Misty, Jason, Addyson et Justyce ont renoncé à
leur petite famille, leur quotidien d’avant pour que je réalise MON rêve. Ils m’ont
tous donner quelque chose et il m’a fallut de temps pour en comprendre la portée.
Quand je pense à ça, à ce que les gens que j’aime le plus on fait pour que je
puisse réaliser mon rêve, je me sens aimée à un point que je ne savais pas
possible. Au début j’ai fait l’erreur de croire que ce voyage était MON rêve,
et juste à propos de moi. Mais c’est pas vrai. C’est peut être mon aventure,
mais c’est plus que ça. Si j’en suis là aujourd’hui c’est parce que les gens
que j’aime ont décidé de me donner un bout d’eux même pour que je puisse
réaliser mon rêve. Et ça serait égoïste de ma part de penser autrement. Tous m’ont
donné quelque chose que je porte avec moi tous les jours, et que je n’oublierais
jamais : de l’amour. Et parfois, ca me submerge totalement et je me
demande comment je pourrais rendre tout ça. Parce qu’ils me l’ont donné sans
que je le demande forcément, ils me l’ont donné comme ça, parce qu’ils savaient
que grâce à ça je pouvais réaliser mon rêve.
Alors oui, j’ai des jours pourris, et quand tu es loin de
tout comme ça et que quelque chose arrive, tu as tendance à repenser à tout ce
que tu as laissé derrière toi, et voir le négatif de la situation. Non j’en
parle à personne, parce que j’ai pas envie d’embêter les gens avec ça. Oui je
sais que c’est bête, non ça ne changera sûrement pas.
Le but de cet article n’est pas de m’apitoyer sur mon sort
où de me faire dire que je suis courageuse. Je veux que vous réalisiez que je
suis bien plus que reconnaissante pour tout ce que vous avez fait pour moi, ne
serais ce que lire mon blog, vous intéressez à ce que je fais, me parler, me
soutenir. Le but c’est de montrer qu’il y aura toujours des mauvais jours dans
tout ce que vous allez faire. Et de vous faire remarquer que pas une seule fois
j’ai mis dans l’article que j’avais pensé à rentrer. Je n’ai jamais regretté ma
décision de partir, et même dans les journées pourries comme ça, je ne veux pas
rentrer. Je n’ai aucun regrets, dans mes décisions où les choix que je fais
tous les jours ici. Parce que j’ai pas le temps de regretter. J’ai sûrement
fait des erreurs, mais ça fait partie du jeu. C’est pas le dernier jour
compliqué que j’aurais, c’est peut être le plus dur que j’ai eu jusqu’à
présent, mais je vais continuer à avancer, et je vais retrouver mon sourire et
je vais y aller. Je fais la liste des choses qu’il me reste à faire ici, et j’ai
tellement de chance, tellement de choses, que je ne peux pas vouloir rentrer.
Et ça ne tient pas qu’à moi. Si je rentrais, je serais déçue de moi même, et je
passerais surement le reste de ma vie à regretter et à dire ‘et si…’ mais je
sais que si je rentrais, ça voulait dire que tout ceux à quoi les gens ont
renoncé pour moi n’aurait servit à rien. Et si je pouvais supporter l’idée de
ne pas me regarder dans une glace pour avoir abandonné, je ne suis pas sure de
pouvoir croiser le regard de ceux qui m’ont tant donné et que je remercierais
en abandonnant.
J'aime bien ce monsieur |
Etre étudiant d’échange n’est pas facile. Il y a des moments
où la fatigue l’emporte, où le manque nous fait mal au cœur et nous donne envie
(nous fait) pleurer. Il y a de minutes où on se demande comment on va tenir. Et
il y a les mauvais jours où doit continuer. Mais ça fait partie du jeu, et on
était prévenu, et malgré tout, on a choisit de partir. Alors si vous voyez un étudiant d'échange, même si il est heureux sur le moment, faite lui un câlin, il le mérite.
Il y a tellement de
choses positives en contre partie, tout ce que je vous raconte à chaque fin de
mois et tous ces petits moments au jour le jour que ça en vaut la peine. Et on
en sort plus fort, plus calme, plus vivant que jamais. Etre étudiant d’échange est un choix. Avoir la
force de continuer quand on veut être dans son lit dans son pays dans sa
famille en est un autre. Le peu de fois où j’en ai parlé avec des gens, qui je
croyait pouvait comprendre, j’ai eu le droit à la même réponse ‘qu’est ce que
tu me racontes, tu es aux USA, profites et te plains pas, tu as trop de la
chance’. Oui de la chance, j’en ai, ça c’est sur, ca n’arrive pas à tout le
monde. Mais c’est pas parce que je suis aux Etats Unis que je dois toujours
aller bien. Et c’est pas parce que je réalise mon rêve que je dois toujours
aller bien. On a tous le droit d’avoir envie d’abandonner, ou de juste dormir
pour les 5 prochaines années parce que putain là on est fatigués. Ca arrive,
parce qu’on est humain. Mais essayez encore, le lendemain, et vous verrez que
tout va mieux.
Je ne suis pas un super-héros. Ce que je fais, je le fais
par passion, je le fais avec toute mon âme parce que c’est ce que j’ai choisi.
J’ai pas la moitié du courage de ceux qui se battent pour leur idées, pour
leurs pays, qui donnent leur vie pour des causes importantes. Je suis une
adolescente qui a la chance de vivre dans un monde développé, et qui a la
chance de pouvoir partir dans un grand pays, qui a la chance de manger, avoir
des activités, et je ne me plains pas de ça, je ne me plains de rien. Je vous
dis juste que parfois, il y a des jours où c’est dur. Et que c’est pas parce
que quelqu’un vit quelque chose de plus dur que vous avez pas le droit de pas
aller bien. Ce que je vous dit c’est qu’il y a toujours du positif dans toutes
nos actions, si on regarde bien. Ce que je vous dit c'est que malgré cette journée vraiment pourrie (maintenant que je l'a décrit je la trouve plutôt drôle parce que je vous assure que c'est du 100% histoire vrai et qu'on dirait juste que j'ai fait exprès d'être conne) je vais bien, genre vraiment. Ce que je vous dit c'est que la peur d'avoir des moments moins cool ne devrait jamais vous arrêter. Et ce que je vous dit c'est réessayer, persévérer, c'est vous aimer, et aimer les gens qui vous aiment.
Ce que je vous dit surtout c’est Merci.
Avec beaucoup d’amour, de joie et de reconnaissance
Vous me manquez
Marine
P.S : Je ne décris pas ma journée d'aujourd'hui, j'ai un peu hésité avant de poster l'article, car c'est pas ce que j'ai l'habitude de faire. J'espère que ca vous plaira quand même. Et oui je vais bien Xx
J'ai rigolé, mais j'ai rigolé, le citron m'a tué!
RépondreSupprimerMoi je sais que suis cool quand tu vas pas bien, je suis pleine de talent, je comprends totalement comment remonter le moral des troupes!
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Tu fais ce que tu veux, t'as droit de ressentir ce que tu veux et si les gens sont pas d'accord avec ça, ils peuvent aller se faire foutre, et ouaaaaai ET OUAI QU'EST SK'Y AAAAA? 89, BOURGUIGNNOOOONS...Ok, ok, j'ai perdu mon sang froid, ok ok.
Sérieusement, beau message mon amie, très beau message!